[the GazettE/Sou (Lolita23Q)/Kana][en cours]...Dôshite...

Titre : ...Dôshite...

Auteur : Hoshi[yo]

Pairing : Ahah !

Note 1 : C'était une fanfiction que j'avais vraiment envie de faire, alors j'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi, si ce n'est plus !

Note 2 : Bon y avait plus d'place dans l'titre XD, donc je préviens qu'il y a Lemon (*croule sous les fans de yaoi/jus de citron*) et euh... J'pense pas que les scènes violentes qu'il y a choqueraient qui que ce soit mais je préviens quand même qu'il y en a ^o^

Note 3 : Ca devait aller vite étant donné que sur un autre forum j'en suis déjà à 31 chapitres et je l'ai finie. Ceux qui connaissent la fin, merci de pas faire de fuite XD :P

Note 4 : Sou et Kana n'arriveront qu'au chapitre 18, merci donc de les attendre patiemment XD. Histoire que vous ayez une petite image d'eux si vous ne les connaissez pas, les voilà :

Kana :

Sou :


Enjoy ! ^o^

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{Nobuo Uematsu - Eyes On Me}

.: Chapitre 1 :.

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Et si… Gazette n’avait jamais existé… Et si « Aoi », « Reita », « Ruki », « Uruha » et « Kai » étaient leur vrai nom… Et s’ils habitaient dans la même ville… Et si leurs destins étaient liés… ? Et s’ils ne s’appréciaient pas spécialement…Ca donnerait quoi ? Ca donnerait…Ca.

xXx : AAAAAOOOOOOOIIIIII !
Aoi : Cours toujours Uruha ! Il est à moi maintenant !
Uruha : Ramènes tes fesses si t’es un homme ! On va régler ça rapidement !
Aoi : Non, je veux tester ton endurance ! Alors attrape moi !

Exaspéré, Uruha poussa un gros soupir, alors qu’Aoi détalait sur le terrain d’herbe, disparaissant et réapparaissant derrière des bosses plus ou moins grosses. Quelle plaie celui-là alors ! S’il ne lui rendait pas très rapidement son trousseau de clefs, il allait s’énerver et l’emplâtrer, ce qui ne serait pas forcément une bonne chose. Lorsqu’il vit le brun s’arrêter et se tourner vers lui, il eut un sourire discret, s’arrêtant et reprenant sa marche encore plus lentement.

Uruha : Tu sais… Si je m’énerve, ça pourrait mal finir gamin, alors rends-moi mes clefs…
Aoi : Non >.< J’ai toujours voulu avoir une voiture, et si tu n’es pas capable de me reprendre les clefs, alors tu ne mérites pas de l’avoir, c’est tout !
Uruha : T’es vraiment qu’un sale gosse ><, attend que je t’attrape !

Après ses paroles, Uruha fonça droit vers le responsable de sa colère, puis trébucha et s’étala de tout son long en voyant une main attraper les clefs avant lui, sans qu’Aoi puisse comprendre quoique ce soit. Il se retourna et lança un « Hey ! » frustré en voyant l’inconnu se rapprocha d’Uruha pour lui rendre les clefs.

xXx : Tu devrais faire attention à ce morveux, il choppe vraiment tout ce qu’il croise…
Uruha : Merci Reita…
Aoi : Hey toi là-bas ! Celui qu’a l’torchon sur la gueule ! Pourquoi tu lui as rendu ses clefs ?! C’était à lui de les attraper !
Reita : Ferme-la toi, j’risquerai de te le faire payer cher…
oOo : Il a eu sa dose, c’est bon. Arrêtez maintenant.

Une main avait attrapé un bras de Reita, qui avait plaqué Aoi contre un grillage. Il se défit de l’étreinte de cette main inconnue, posant le regard sur celui qui l’avait entravé. Il était petit, mais à son visage et à sa silhouette, on devinait que ce n’était pas un enfant. Ses cheveux blonds éclatés et ses yeux aux lentilles bleues le fixant, il se sentit bizarre, fourrant ses mains dans ses poches pour montrer qu’il ne l’attaquerait plus. Le nouvel arrivant rebaissa son bras, pour finalement regarder Aoi en fronçant légèrement les sourcils, puis il tourna à nouveau les talons et s’éloignant, faisant un signe à Aoi pour qu’il le suive.

Aoi : Ru…~
Ruki : Tais-toi et accélère… Si quand j’ai fermé la porte de l’appartement tu n’es pas rentré, tu dors dehors.

Aoi fit une légère grimace. Dormir dehors ? Ah non alors >.<. Un soupir lui échappa alors qu’il accélérait le pas pour rattraper Ruki, se demandant quand est-ce que ce dernier abandonnerait le caractère de cochon qu’il avait ces derniers temps.

Uruha adressa un sourire à Reita, puis un signe de main pour lui dire qu’il partait.
Uruha : Tu viens ou pas ? Je rentre moi.
Reita : Ben… Non, je vais rester un peu dehors… Je rentrerai à pieds. Verrouille pas la porte, j’ai pas mes clefs.
Uruha : Ok ça marche. Mais y a quelque chose qui va pas ?
Reita : Ca va, ça va, t’inquiète pas pour ça… Rentre, le soleil se couche.
Uruha : Si tu le dis… A tout à l’heure alors.

Reita hocha brièvement la tête en guise de réponse, puis il regarda Uruha atteindre la voiture. Une fois qu’il fut parti, son regard dériva sur la gauche, pour finalement se poser sur l’endroit où Aoi et l’inconnu dont le prénom commençait par « Ru » avaient disparus. Qui était-il… ? Lentement, il se mit à marcher, perdu dans ses pensées, longeant un petit ruisseau dont il finit par s’éloigner. Le terrain d’herbe était en pente et montait beau coup. Il grimpa un peu et s’assit au milieu des brindilles vertes, songeur, le regard dans le vague, regardant l’horizon sans vraiment le voir. Qui était cet inconnu… ? Quel était son nom… ? Qu’était-il pour Aoi… ? Apparemment ils vivaient ensembles… Les questions se bousculaient dans la tête du jeune blond, alors qu’il revoyait le visage du jeune homme qui venait de s’infiltrer dans sa vie. Ses cheveux… Son maquillage… Ses yeux… Son nez… Ses lèvres… Ses vêtements, son corps… Bon sang, mais qui était-il ? Il était si beau…

Hein ? Reita ne comprit pas pourquoi cette pensée lui avait traversé l’esprit. Le blond s’allongea dans l’herbe, les mains derrière la tête, écoutant le silence, et le visage caressé par la douce brise du soir qui s’annonçait frais. Un léger sourire vint étirer les lèvres du jeune homme en revoyant la scène, et la manière dont le petit inconnu l’avait stoppé dans son élan. Il fixa son regard sur les étoiles qui commençaient à apparaître petit à petit dans ce ciel presque clean, manquant de s’endormir.
Lorsqu’il sortit de ses rêveries, il faisait déjà nuit. Uruha allait s’inquiéter s’il ne rentrait pas rapidement. Le blond se releva donc, bien qu’avec difficulté, et il s’essuya les vêtements auxquels les herbes s’étaient accrochées. Sans chasser l’inconnu de ses pensées, de son esprit, il prit le chemin du retour, les mains dans les poches et le regard baissé vers le sol

Haaaaan, c'est vrai tu la lis ? *o*
*touchééée*

Désolée si je poste trop vite XD Vu que j'arrive à la fin j'vais ralentir un peu la cadence, parce que vraiment... J'ai pas envie d'la finir en fait XD, mais mon inspiration touche à sa fin XD

Allezz, chapitre 2 XD

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{Ayumi Hamasaki - Fairyland}

.: Chapitre 2 :.

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De son côté, Ruki rentrait, suivi par Aoi qui boudait. Lorsqu’ils rentrèrent dans leur appartement, le brun fondit sur sa PlayStation comme l’aurait fait un gamin de treize ans, alors que le blond jetait presque les clefs sur le meuble pour ensuite se traîner presque jusqu’à sa chambre où il se laissa tomber sur son lit, visiblement fatigué. Reita, et Uruha… Deux frères ? Deux amis ? Deux amants ? Les questions se bousculant dans son esprit, il revit la tête ahuri d’Aoi, ce qui le fit soupirer. Depuis que le petit blond avait un caractère de cochon, le brun était pire qu’un gosse, comme s’il essayait de lui rendre le sourire. Mais depuis le départ de Kai qui ne devrait pas tarder à revenir, Ruki ne voulait plus s’amuser ; pas sans son deuxième ami d’enfance.
Ce fut lorsque Reita sortit de ses rêves et se releva que les paupières de Ruki se firent lourdes, se fermant et plongeant le petit homme dans les bras de Morphée.

Lorsque le soleil transperça la nuit, déversant la lumière de ses rayons dans la chambre, Reita redressa la tête. Déjà jour… ? Zut ! Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit, et tel qu’il connaissait Uruha, celui-ci ne lui laisserait pas l’occasion de se reposer. Avec un soupir, il se releva et sortit de sa chambre, se passant une main dans les cheveux en entrant dans la cuisine. Uruha s’y trouvait déjà, lui aussi semblant fatigué ; de part ses mouvements lents et las que par ses petits yeux et ses bâillements réguliers.

Reita : T’as petite mine mon vieux.
Uruha : Il semblerait que je ne sois pas le seul.
Reita : Bien vu. Mal dormi ?
Uruha : Ouais, j’me demande qui c’est le mec qui a aidé Aoi.
Reita : …
Uruha : Ils avaient l’air proches… Tu trouves pas ?
Reita : …Ouais.
Uruha : … ?

En voyant la question muette d’Uruha qui arquait un sourcil, Reita haussa les épaules, ouvrant un petit placard où il prit ses pilules vitaminées. Il en posa deux sur sa langue et but un verre d’eau pour que ça passe mieux, alors qu’Uruha se faisait un café. Reita prit ensuite un jus d’orange, jusqu’à ce que Uruha brise le silence.

Uruha : On va avoir de la visite tout à l’heure, faudra se dépêcher de s’habiller.
Reita : Une visite… ? De qi ?
Uruha : La télé ne marche plus, quelqu’un va venir la réparer.
Reita : Ah ok… Tu connais le nom ?
Uruha : Non. Pourquoi ?
Reita : Rien, rien…

Qu’est-ce qu’il avait, depuis la veille ? S’il n’avait rien précisé, il espérait que ce soit celui qu’il avait vu la veille avec Aoi. Uruha le regardait fixement, l’air anxieux, et pour y échapper, Reita finit son jus d’orange et s’empressa de dire qu’il allait prendre une douche. Il entra dans la salle de bain et ferma la porte, il se déshabilla et entra dans la douche, l’allumant et se glissant sous l’eau tiède. Une fois propre, après une bonne demi-heure de rêverie, il sortit, se sécha brièvement et entoura la serviette autour de sa taille. Il entendit un gros bruit dans la cuisine suivit d’un râlement. En sortant, il vit Uruha ramasser les débris de sa tasse de café et le liquide marron tombé au sol. Il s’approcha mais fut coupé dans son élan par la sonnette qui lui demandait d’ouvrir. Uruha ne pouvait pas y aller, il nettoyait. Tant pis, il irait habillé comme ça !

Défaisant le verrou, il ouvrit la porte, son regard se posant sur un jeune homme blond. LE jeune homme blond. Il ouvrit de grands yeux surpris, regardant sa tenue avec gêne en voyant Ruki se gratter derrière la tête, geste prouvant sa nervosité.

Ruki : Hem bonjour… Je suis Ruki, votre ami Uruha m’a appelé pour votre télé…
Reita : Ah… Heu oui, oui, entrez…

Reita n’en revenait pas. Lui, chez lui ! Après ses paroles, Ruki entra et se dirigea vers la télé, une petite boîte en main. Il s’assit et tourna la télé, alors que l’autre blond se rapprochait pour regarder comment il faisait. Ruki inspectait les fils et était en train de changer un câble noir. Après quoi il se releva et se retourna, esquissant un pas sans voir Reita.

Ruki : Voilà, c’était juste un…
Reita : Att… !

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que Ruki trébuchait sur un plis du tapis, tombant dans les bras de l’autre. Reita sentit sa respiration s’accélérer et ses joues s’enflammer, ainsi serré contre l’autre jeune homme qu’il avait sans s’en rendre compte plaqué contre un mur. Il était si près… Son visage était à quelques centimètres du sien, et il sentait son souffle rapide sur sa peau. Rei’ ne bougeait pas, il était comme hypnotisé par ces yeux verts ce jour-là. Ne voulant plus regarder cette surprise dans les yeux de Ruki, il baissa les yeux, mais ceux-ci s’arrêtèrent sur ses lèvres, le faisant rougir un peu. Ses mains étaient posées contre les siennes, appuyées sur le mur. Le cœur de Reita battait fort, si fort qu’il avait l’impression que le jeune homme contre lui pouvait l’entendre. Il se rapprocha encore un peu contre lui, jusqu’à ce que leurs lèvres ne soient plus qu’à quelques millimètres seulement, les doigts de Ruki se refermant un peu sur ses mains, comme s’il était gêné de la situation.

Di da didou ! ^o^ Vala la suite, histoire de pas trop vous faire attendre ! (Elle y sera à tous mes messages de toute façon ! o_O)

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{Beatfreaz – Somebody’s Watching Me}

.: Chapitre 3 :.

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Plus les longues secondes, qui paraissaient interminables à Ruki, passaient, et plus Reita se rapprochait. Le petit blond se mordit la lèvre en le voyant si près, fermant les yeux en retenant son souffle, au moment où il sentait les lèvres de l’autre homme frôler les siennes. Il rouvrit vivement les yeux, fixant Reita qui, lui, les avait gardés fermés. Soudain, une question traversa l’esprit de Ruki. « Pourquoi il fait ça ? ». Il serra les mains du deuxième blond un peu plus fort, se collant contre le mur, mais le corps de Reita se rapprocha encore pour se coller complètement contre le sien. Le plus petit savait malgré lui que s’il se débattait, ça ne changerait rien, parce que Rei’ était bien plus fort, et qui sait, peut-être que son ami n’arrangerait pas les choses. La peur accéléra les battements de son cœur, lui faisant lâcher sa petite boîte remplie d’instruments pour réparer, et des pas entrèrent dans le salon au moment où Reita allait l’embrasser, mais non, celui-ci se redressa soudainement, rajustant sa serviette par automatisme. En les voyant, Uruha devint tout rouge ; ni Ruki, ni Reita n’auraient su dire si c’était par colère ou par gêne.

Uruha : Rei’, ça y … ? Tu faisais quoi, là ?
Reita : Rien, rien du tout !
Ruki : Il… En fait il a trébuché sur le tapis, il est tombé sur moi et ça m’a fait lâcher la boîte… Excusez-moi pour le bruit…

Aussitôt après ses paroles, Ruki se baissa, s’asseyant par terre le temps de ranger ses affaires dans sa boîte. Ceci fait, il se redressa vivement, voyant Reita qui voulait l’aider, le repoussant d’un bref geste de la main. Il déglutit avec difficulté, se relevant en reprenant sa boîte, puis il baissa la tête. Remarquant qu’Uruha haussait les épaules et retournait dans la cuisine, il ne laissa pas le temps à Reita de dire quoique ce soit, que déjà il lui disait au revoir et sautait sur la porte d’entrée pour disparaître derrière.

Une fois sortit, le petit homme tenta de calmer sa respiration, en glissant le long du mur, la tête appuyée contre celui-ci. Ah mon dieu… Uruha était vraiment arrivé au bon moment, là ! Il prit une grande inspiration et poussa un gros soupir, puis pensa à voix haute, doucement ; ses paroles ne furent qu’un murmure à peine audible, juste pour lui-même.

Ruki : Comment ils veulent que je réussisse s’il me saute dessus dès le début… ?




Reita n’eut même pas le temps de se faire excuser que déjà Ruki le saluait et sortait. L’inquiétude le gagna soudainement. Et s’il avait fait une bêtise ? Peut-être n’aurait-il pas dû, il aurait dû attendre, peut-être. Et puis au fait, depuis quand ressentait-il de l’attirance pour les mecs ? Il resta là, planté comme un piqué, avant de s’affaler sur un canapé. Et la journée ne faisait que commencer…

A peine se fut-il reposé quelques instants, qu’Uruha entrait à nouveau dans le salon, remontant la télé en place. Ce fut tout juste s’il lui adressa un regard, ce qui gêna Reita. Pourquoi réagissait-il ainsi ? Uruha prit la parole pour lui dire qu’il allait prendre ne douche, et il disparut rapidement dans la salle de bain, laissant un Reita complètement perdu en se frôlant doucement les lèvres du bout des doigts, souriant tout de même un peu.




Ruki retourna à l’appartement après un instant de réflexion, avec Aoi, qui l’attendait près de la porte. Pour changer de son comportement immature, il fronça les sourcils en voyant la tête que Ruki faisait. C’était pas forcément bon signe… Le petit blond aurait préféré faire demi-tour d’un coup et détaler en courant, mais il ne fallait pas. Non, il n’en avait pas le droit… Son rôle était bien trop important. Il se rapprocha donc, bien que prudemment, d’Aoi, les yeux baissés, semblant honteux. Un long frisson parcourut son dos lorsque le brun prit la parole.

Aoi : Alors ?
Ruki : Ben…
Aoi : Ben… ? Tu l’as ?
Ruki : Il me faudra plus de temps je pense…

Un soupir s’échappa des lèvres d’Aoi, qui jouait avec son piercing.

Aoi : Tu sais que c’est important pour moi… Si tu mets trop longtemps, je me verrais dans l’obligation de régler ça à ma façon.
Ruki : Ou-oui…
Aoi : Bien. Fais en sorte que je n’attende pas trop alors. Kai arrive cet après-midi, tu iras le chercher.

Ruki s’inclina légèrement en regardant Aoi, puis ses yeux eurent une petite étincelle de joie en l’entendant dire que son autre ami d’enfance revenait l’après-midi même. Lorsque la porte de l’appartement se referma, il tourna les talons et dévala les escaliers le plus rapidement possible. Et là, il rentra dans quelqu’un, s’étalant par terre en emportant la personne dans sa chute.

Disoulée du retaaaaaard ! =S Bug ordinatoral ><

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{Nobuo Uematsu – Eyes on Me} (Et si encore <3)

.: Chapitre 4 :.

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Tombant sur les fesses, Ruki grimaça de douleur en y portant ses mains, comme si ça pouvait atténuer la douleur. La prochaine fois il irait moins vite… En rouvrant les yeux, il aperçut une main qui se tendait vers lui, puis en regardant plus haut, il vit un visage souriant. Il était à contre-jour, et Ruki avait le soleil en pleine poire, ce qui ne lui facilitait pas la tâche pour voir de qui il s’agissait. Des cheveux blonds… Reita ? Non, il ne les coiffait pas comme ça. Eclatés comme ça… Uruha. C’était forcément lui. Il prit sa main et s’en aida pour se relever, le remerciant en lui souriant.

Ruki : Je suis désolé… Enfin désolé de t’être rentré dedans parce que je regardais pas où j’allais.
Uruha : C’est pas grave. Tu habites dans cet immeuble ?
Ruki : Oui ^^
Uruha : C’est pas vrai ! J’en ai loué un là y a pas longtemps pour Reita et moi, l’autre commence à être petit avec un mec comme lui comme colocataire XD.

Un sourire amusé vint étirer les lèvres de Ruki. Ils allaient habiter ici ; alors tout serait plus facile, sauf une chose… La discrétion. Il faudrait qu’ils soient encore plus discrets.

Ruki : Tu veux que je te fasse visiter ? Tu es à quel étage ?
Uruha : Oui je veux bien ! Etage huit ^^
Ruki : Comme moi ! Décidément ^^ Allez suis-moi ! je vais d‘abord t’aider à déballer tes cartons ^^

Uruha ne répondit rien. Ils montèrent en silence, contents tous les deux, et Uru’ lui montra le fameux appartement. Des tas et des tas de cartons étaient posés à l’intérieur. Ah ! Ca expliquait le vide dans l’autre appartement, presque tout était ici ! Ruki aperçut quelques meubles ; ils pourraient commencer à ranger, tiens. Il entra à la suite d’Uruha, qui ouvrit un carton et en sortit des cadres photo ; c’était lui et Reita, dessus. Ils étaient souriants, comme deux enfants. Ruki prit la photo avec un léger sourire, alors qu’Uruha bougeait.

Ruki : C’était quand… ? Vous êtes vraiment beaux sur cette photo…
Uruha : C’était cet été… Un en beauté on ne t’égalera jamais.
Ruki : Dis pas de bêtises, vous faites plus que m’égaler, vous me battez.
Uruha : Détrompe-toi mon cœur…

Aux paroles d’Uruha, Ruki le trouva étrange et il voulut se retourner, mais deux bras l’entourèrent soudainement, le retournant brusquement vers Uruha, et l’instant d’après, il sentait les lèvres du grand blond pressées contre les siennes. C’était violent, il en aurait presque mal… ! Il ouvrit de grands yeux ronds, surpris, et tenta de se dégager mais Uruha le bloqua en tirant légèrement sur sa nuque pour ne pas quitter ses lèvres. Il poussa Ruki qui se cogna la hanche contre un meuble, incapable de gémir à cause de la pression des lèvres d’Uruha sur les siennes. Son visage était crispé de douleur, et ses doigts avaient resserré leur étreinte sur le tee-shirt du blond. Puis en sentant le mur dans son dos, il tourna violemment la tête sur le côté, si violemment qu’il s’en fit mal, mais il réussit à éloigner un peu son visage de celui de l’autre homme.

Ruki : A-Arrête Uruha ! Tu me fais mal ! Pourquoi tu fais ça ?!
Uruha : Tais-toi ! Pourquoi tu te laisses faire avec Reita et pas avec moi ?!
Ruki : Je t’ai dit que c’était un acc…

Uruha ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase, il s’empara à nouveau de ses lèvres, attrapant Ruki par le col pour le tirer vers lui et le pousser sur le lit, dans la pièce d’à côté. Ruki tomba dessus, mais à peut fut-il allongé que déjà Uruha lui montait dessus, tirant et déchirant son tee-shirt. Le petit blond se débattait comme il pouvait, poussant Uruha, lui tirant les cheveux, essayant de lui donner des coups de pieds, pleurant et criant, mais il n’arrivait à rien. Uruha le bloqua d’une main, défaisant son pantalon de l’autre, visiblement de plus en plus excité. Lorsqu’il eut finit, il commença à défaire celui de Ruki, alors que ce dernier tentait toujours de se dégager de son emprise.




Apportant un autre carton, Reita entendit des cris dans le couloir. Des cris, oui. Mais en plus de ça, il reconnaissait la voix qui criait. Ruki. Il lâcha son carton et courut jusque dans son propre appartement, entrant dans la chambre pour y voir Ruki qui se débattait et Uruha…au-dessus qui le maintenant allongé en défaisant son pantalon. Le nouvel arrivant ne réfléchit pas une seconde de plus et se jeta sur Uruha, l’attrapant par les épaules et le tirant hors du lit, le forçant à lâchant le petit blond. Ce dernier se redressa vivement, s’asseyant au bord du lit en enfouissant son visage dans ses mains, pleurant et tremblant de peur.

Uruha regarda Reita se rapprocha de Ruki et le prendre doucement dans ses bras pour le calmer. Il se releva d’un bond et partit en courant, honteux et coléreux de ce qu’il venait de faire.

Ruki sentit les bras de Reita l’entourer, et il se jeta sur lui sans attendre, enfouissant son visage dans le tee-shirt de celui qui venait de l’aider, ses bras entourant sa taille. Au bout de plusieurs minutes, il finit par se calmer, bien que toujours sous le choc de pareille réaction de la part du plus grand blond. Restant tout contre Reita, il fixa le mur un instant, se rendant compte de sa fatigue après s’être débattu comme il l’avait fait. Il ferma les yeux et s’endormi, là, dans les bras de l’homme qui, sans qu’il le sache, l’admirait en silence.

Mouaaarf, on j'vais mettre plusieurs chapitres d'affilé xD, j'ai que ça à faire ^o^ xD

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{D’espairsRay – Tsuki No Kioku}

.: Chapitre 5 :.

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Ce fut là, dans le noir du couloir, caché dans l’obscurité, qu’Aoi avait observé toute la scène en souriant. Aider Ruki ? Non, il avait vu Reita arriver, et le laisser s’occuper d’Uruha ne pouvait que faire accélérer le développement des sentiments qu’il éprouverait pour Ruki. Il n’avait donc rien fait, et c’est en voyant Ruki s’endormir qu’il était retourné dans son appartement ; pas avant.



De longues heures passèrent, et pour ne pas avoir mal au dos, Reita s’était allongé sur le lit, sans pour autant lâcher Ruki. Il le serrait doucement contre lui, comme pour lui dire qu’il serait toujours là pour lui. Il fixait les oreillers, jusqu’à ce qu’il sente Ruki bouger et le voit relever la tête pour le regarder. Reita ne sut résister à la tentation de lui remettre quelques mèches de cheveux en place, et à sa plus grande surprise, le petit homme se mit à sa hauteur pour pouvoir se cacher dans son cou, sans un mot. Le grand blond sentait ses battements de cœur, maintenant réguliers, contre son torse, et son souffle dans son cou, ce qui le fit frissonner.

Il ne comprenait pas pourquoi Uruha avait fait ça. Ce n’était pas du tout son genre, et d’ailleurs, il avait toujours aimé les filles… Se pourrait-il que ça ait… ? Comme pour lui ? Se pourrait-il que lui aussi ce soit découvert des désirs pour les hommes, plus principalement Ruki ? Dans un geste protecteur, Reita passa une jambe au-dessus de celles du petit blond. Celui-ci bougea, redressant la tête pour fixer son regard. Reita lui adressa un sourire, et la surprise se fit lire dans ses yeux lorsque Ruki le lui rendit ; et ce fut avec encore plus de stupeur que le deuxième blond vit le petit se redresser sur un coude pour déposer doucement ses lèvres sur les siennes.

Une douce chaleur envahi le corps de Reita, qui passa un bras autour du cou de Ruki pour le tirer vers lui avec tendresse. Le plus jeune attrapa une main de Reita, entrelaçant ses doigts aux siens, alors que ce dernier demandait silencieusement l’entrée de sa bouche, que Ruki accorda. Il entrouvrit les lèvres et la langue de Reita glissa à la rencontre de la sienne. Le plus grand était heureux ; depuis qu’il avait vu Ruki, il n’avait eu qu’une envie : toucher, embrasser ses lèvres. Et là c’était réalité… Cependant, il sentait bien qu’il y avait autre chose. En lui, son cœur battait la chamade, tapant fort et s’accélérant de plus en plus à mesure que le baiser durait.

Mais comme si à chaque fois quelque chose était programmé pour rompre ces instants de liberté et d’intimité, Aoi frappa deux fois à l’entrée de la chambre, s’épaulant à la porte en attendant que les deux blonds se redressent pour le regarder. S’ils étaient gênés, le brun ne l’était pas du tout, de les déranger ainsi. Il regarda Ruki de haut en bas, avant de prendre la parole.

Aoi : On va chercher Kai. Tu ferais mieux de changer de tee-shirt par contre.

Un grand sourire illumina le visage de Ruki, alors qu’il se redressait rapidement. Kai allait revenir… ! Il allait enfin le revoir ! Sans un regard pour Reita, il sortit rapidement de la chambre puis de l’appartement, courant rapidement pour rejoindre le sien, se changer et se rhabiller. Il retourna auprès d’Aoi et Reita, après avoir mis des vêtements propres. Puis une idée lui vint soudainement. Il ne fallait pas que Reita se sente abandonné parce que Kai revenait. Alors…

Ruki : Aoi, on pourrait inviter Reita au restaurant ce soir, non ? Comme ça il fera la connaissance de Kai !
Aoi : Pourquoi pas
Reita : Hum… Uruha…pourra venir ?

Aux paroles du deuxième blond, Ruki baissa les yeux au sol, préférant que ce soit Aoi qui réponde.

Reita : Ruki… Tu seras pas tout seul avec lui cette fois…
Ruki : … D’accord …

Reita eut un grand sourire en entendant la réponse positive, puis il se leva et se rapprocha de Ruki, déposant un petit bisou sur sa joue pour le remercier.

Reita : A quelle heure ?
Aoi : 20h.
Reita : On sera là. A ce soir alors…

Il fit un petit signe de main à Ruki en guise d’au revoir, petit signe que le petit blond lui rendit discrètement avant de se tourner vers Aoi, qui lui offrit un beau sourire. Comme quoi Ruki pouvait faire chavirer le cœur de quelqu’un plutôt rapidement…

Primier lemooon ! ^-^ XD

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{The GazettE – Filth In The Beauty}

.: Chapitre 6 :.

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Il était 19:45. Ruki se triturait les doigts en fixant le sol, visiblement gêné qu’Uruha n’arrive que dans un quart d’heure. Après ce qu’il s’était passé…Il observa Aoi qui réservait une table de cinq, puis retourné la tête vers la porte A 19:56, Reita et Uruha se garèrent sur le parking, sortirent de leurs voitures et s’approchèrent de l’entrée du restaurant. Par automatisme, Ruki se mit de l’autre côté de la porte, afin d’être du côté de Reita, et non Uruha. Lorsque les deux hommes entrèrent, Aoi les mena jusqu’à la table en souriant comme un enfant. Uruha aperçut un jeune garçon châtain, en plus de d’habitude. De grands et beaux yeux noirs. Et lorsque l’inconnu le vit, il lui adressa un sourire qui se comptait parmi les plus beaux. A sa plus grande surprise, il allèrent à la table de l’individu, qui se leva pour leur serrer la main à chacun.

Aoi : Uruha, Reita voici Kai. Kai, Uruha et Reita ! =D
Kai : Enchanté ^^
Uruha & Reita : De même.

Tout le monde s’assit sur les chaises autour de la table ; Ruki à côté de Reita, Reita à côté d’Uruha, Uruha à côté de Kai, Kai à côté d’Aoi, et donc Aoi à côté de Ruki. Une longue conversation commença entre Kai et Uruha, alors que Reita prenait Ruki dans ses bras et en lui prenant les mains, sous le regard faussement étonné d’Aoi. En les voyant, Kai partit sur le sujet des z’amours.

Kai : Vous êtes trop mignons ! ^^
Uruha : Reita tu me bats… J’ai jamais réussi à avoir un mec, que des filles cucu-la-praline… La poisse ><
Aoi : Ruki, je ne me rappelle pas t’avoir vu souvent dans les bras de quelqu’un…
Ruki : Non c’est vrai…Je n’avais pas voulu quelqu’un jusqu’à maintenant…

Il leva la tête vers Reita qui lui sourit avant de déposer un petit bisou sur ses lèvres.

Ruki : En revanche, Aoi…Tu n’en as pas et n’en as jamais eu toi, à croire que tu ne plais pas ! :P
Aoi : Dis pas de bêtises, je veux pas c’est tout.
Reita : Tiens c’est quoi ça… ?

Tous les regards se rivèrent sur Reita, qui tenait un magnifique collier dans sa main. Aoi bondit sur ses pieds, tendant la main pour l’attraper.

Aoi : Reita, donne-moi ça, c’est un bijou avec une importance sentimentale pour moi ! Rend-le !
Reita : Si tu m’attrapes !

Reita se leva, emmenant Ruki avec lui vers l’extérieur alors qu’Aoi les suivait. Ils rirent, puis Ruki prit le collier et le posa sur une voiture bien voyante pour qu’Aoi le récupère. Pouffant, il s’éloigna en tournant à gauche avec son chéri, avant d’ouvrir la portière de devant pour monter au volant avec des yeux pétillants. Jamais il n’avait pu, parce que soi-disant il était trop petit. Le petit blond entendit Reita monter à l’arrière, puis le jeune homme redressa la tête en voyant Reita se pencher au-dessus du siège et en le sentant l’embrasser dans le cou. Il eut un frisson, puis se releva, passant derrière pour atterrir sur Reita, qu’il embrassa doucement, mais l’autre échangea les rôles, devenant dominant.

Ils échangèrent plusieurs baisers, silencieux, doux, puis Reita en approfondit un, qui se transforma petit à petit en baiser passionné. Ruki glissa ses petites mains sous le tee-shirt de son amant en rendant le baiser toujours plus fougueux, glissant jusqu’au bandeau de Reita, qu’il défit pour pouvoir l’embrasser pleinement sans être gêné. Le plus grand attrapa les bords du tee-shirt de Ruki, les remontant, jusqu’à enlever le tee-shirt et le jeter sur les sièges avant. Il parcourut le torse mis à nu du bout des doigts, puis dériva ses baisers dans le cou de Ruki pour faire frissonner ce dernier d’impatience. Celui-ci lui retira rapidement son tee-shirt qu’il jeta à leurs pieds ses chaussures et chaussettes tombant avec celles de son amour.

Celui-ci fit lentement glisser ses mains jusqu’à sa ceinture, qu’il défit et retira, puis il défit le pantalon de Ruki. Lentement, il le fit glisser en le laissant tomber, son propre pantalon subissant le même sort de suite après. Puis, dans un élan d’impatience, il lui retira rapidement son boxer en descendant lui-même, à présent à la hauteur du bassin de Ruki. Ce dernier retira le dernier vêtement qui les entravait. Reita s’empara de ce membre dur qui s’était redressé à son approche, et le caressa doucement d’une main, avant de déposer ses lèvres dessus quelques fois, puis de commencer de lents va-et-vient en le faisant rentrer et sortir de sa bouche. Ruki relâcha un gémissement soudain, suivit de plusieurs autres, incapable de faire évacuer le plaisir qu’il prenait avec ce que Reita lui faisait. Il plia les jambes, le suppliant doucement de continuer, au milieu d’un soupir de plaisir.

Reita accélérait en entendant les plaintes de Ruki, toujours plus nombreuses, bruyantes, ce qui ne faisait que l’exciter d‘avantage. Il sentit au bout d’un moment quelque chose couler dans sa bouche. Quelque chose qui lui plut. Ruki lâcha un petit cri suivit d’un long soupir, alors qu’il se cambrait sur la banquette arrière, comme il le pouvait. Il avait l’impression qu’en l’espace de quelques minutes la température de la voiture était montée en flèche, mais pourtant c’était le désir et le plaisir qui s’étaient chargés de rendre son corps brûlant.

Après un instant, Reita remonta aux lèvres de Ruki. Ce dernier lécha les siennes, esquissant un mouvement de bassin vers celui de son homme, trahissant l’impatience qu’il ressentait. Reita répondit à son appel, à sa demande, glissant ses mains vers ses hanches pour les soulever un peu, et il entra à en lui, gémissant et soupirant. Ruki reprit possessive de ses lèvres, alors qu’il commençait ses doux va-et-vient, lentement au début pour ne pas faire trop mal à l’homme qu’il aimait. Le soleil s’était couché, et leur union était donc cachée par l’obscurité. Le petit blond glissa une main dans les cheveux de son Reita, l’embrassant presque violemment.





Allongé sur Ruki, Reita reprit sa respiration, rapide, saccadée et irrégulière, fermant les yeux en enfouissant le visage dans le cou de l’autre jeune homme, qui fixait le toit de la voiture en respirant bruyamment. Il serra doucement Reita contre lui, fermant un instant les yeux puis déposant un baiser sur le front trempé de sueur de son chéri, un léger sourire sur les lèvres.
Un long moment passa alors qu’il finit par se relever doucement, sans réveiller Reita, puis il enfila ses vêtements. Lorsqu’il mit le pantalon, il sentit son portable vibrer dans sa poche, et le sortit en terminant de mettre son pantalon. Il enfila rapidement son tee-shirt, ouvrit la portière et la referma, acceptant l’appel.

Aoi : C’est dans la poche ?
Ruki : …Ouais.

Arf deux d'affilé, j'étais en forme XDD !

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{The GazettE – Sugar pain}

.: Chapitre 7 :.

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Aoi : Ok. C’est pour bientôt.
Ruki : Et Uruha ?
Aoi : Kai l’a bourré. Enfin un peu… Ils ont fini eux aussi.
Ruki : Hein ?!
Aoi : Quoi ?
Ruki : Depuis quand tu nous surveilles toi ?
Aoi : Depuis le début, pardi. Ah au fait ! Vous feriez mieux de recommander quelque chose… Tu as joué tellement longtemps que vos plats sont froids et dégoutant maintenant.

Ruki s’apprêta à répliquer, mais Aoi avait déjà raccroché. Il soupira, refermant son portable en le fourrant dans sa poche. Reita bougea à l’intérieur de la voiture. Le petit blond se retourna alors, pour voir un Reita allongé sur le dos, une main devant les yeux. Il s’en approcha et s’allongea doucement sur lui, s’amusant à frôler ses lèvres avec les siennes en lui adressant un léger sourire.

Ruki : J’ai faim… Ca te dirait d’aller manger un petit quelque chose rien que tous les deux… ?
Reita : Mmh… Je pourrais jamais dire non…

A la fin de ses paroles, Ruki l’embrassa, avec toute la tendresse dont il était capable. Ses petites mains posées sur son torse glissèrent, alors qu’il descendait le long du corps de Reita. Arrivé à hauteur de son bassin, il déposa quelques baisers autour et sur son membre avant de se redresser avec un sourire malicieux. Reita frémit à ses baisers puis se releva, s’emparant vivement de ses lèvres avant de s’en éloigner à nouveau pour se rhabiller. Pourquoi attendre ? Il y avait tant de sous-entendu dans ce simple geste XD… Ruki ressortit, suivit par le deuxième blond, qui avait cette fois son bandeau autour du cou pour ne pas qu’il soit gêné en embrassant son chéri. Ce qu’il fit d’ailleurs en le plaquant contre la voiture d’à côté.

Sans qu’il ne sache pourquoi il y pensait, Ruki se souvint de sa discussion avec Aoi. « Depuis quand tu nous surveilles toi ? » « Depuis le début, pardi. » Lentement, il baissa les yeux et, souriant légèrement pour ne pas paraître suspect, et déposa un nouveau rapide baiser sur les lèvres de Reita.

Ruki : On y va ?

D’un geste de la tête, Reita acquiesça en silence, puis ils s’éloignèrent de la voiture laissée ouverte. Le propriétaire aurait une drôle de surprise en voyant les tâches restées sur la banquette arrière XD. Les deux jeunes hommes, main dans la main, se rendirent chez Ruki pour manger. Reita n’avait pas spécialement faim, contrairement à Ruki dont l’estomac se tordait tellement il voulait manger. Il se fit des pains perdus pour aller plus vite, et les posa dans une assiette qu’il passa sous le nez de Reita avec un sourire amusé.

Ruki : Ca te donne faim, hein… ?
Reita : Ce sont pas les pains perdus qui me donnent faim…

Aux paroles de Reita, Ruki eut un big smile gêné, touché et heureux, alors qu’il laissait son amant le prendre dans ses bras et l’embrasser. Le petit blond finit par éloigner ses lèvres des siennes, attrapant un pain d’une main et croquant dedans avec plaisir avant de l’approcher des lèvres de son Reita, tout sourire lorsque celui-ci mordit dedans. Juste après, il l’embrassa, souriant doucement.

Avant de finir le dernier pain perdu, Reita glissa dans le cou de Ruki, le lui mordillant doucement en le faisant frissonner. Le petit blond laissa retomber le pain dans l’assiette, glissant les mains dans le dos de son amant, son sourire s’agrandissant en entendant les paroles de Reita : « C’était trop inconfortable des sièges de voiture… Un lit, c’est mieux non… ? »

Il ne se le fit pas répéter et embrassa fougueusement son Reita, attrapant ses mains et le tirant doucement vers la sortie. S’ils restaient là… Aoi s’énerverait de les voir en revenant. Alors autant aller chez son chéri, surtout si Uruha était ivre… Ils sortirent de l’appartement de Ruki, celui-ci refermant la porte sans lâcher les lèvres de son chéri, puis il poussa ce dernier contre sa porte, qu’il ouvrit. Ils entrèrent donc, refermant sèchement la porte, alors que déjà ils déshabillaient l’autre. Bientôt, tous leurs vêtements trouvèrent leur place sur le sol.

Ruki voulut faire ressentir à Reita ce qu’il lui avait fait dans la voiture. Cette inondation de plaisir, ce désir, cette envie qui se mélangent en même temps, et qui rendent les gestes confus. Comme quelques temps avant, il descendit au niveau des hanches de Reita, caressant ses cuisses alors que ses lèvres s’emparaient de son membre déjà dur et dressé en sentant le corps du petit homme contre lui. Les gestes de Ruki était doux, lents, et il faisait un maximum pour qu’aucun d’entre eux ne soit inutile, procurant un maximum de plaisir à son homme.

Celui-ci attrapa les couvertures en se cambrant, lâchant des petits grognements mêlés à des gémissements et soupirs, ainsi que quelques paroles à peine audible qui suppliaient Ruki de ne pas s’arrêter, comme lui-même l’avait fait un peu plus d’une heure avant. Il finit tout de même par remonter avant que Reita ne se mette à crier pour pouvoir évacuer son plaisir.

Celui-ci embrassa à nouveau Ruki presque violent dans ses gestes. Il fit descendre sa main vers l’entre-jambe de Ruki en reprenant le dessus, s’emparant de cette partie si intime que lui seul avait le droit de toucher, l’entourant de ses doigts et commençant des va-et-vient déjà rapides. Aussitôt, des gémissements s’échappèrent des lèvres de Ruki, qui tentait de les retenir en déposant des baisers ardents sur le torse, les épaules, le cou et les lèvres de Reita. Les petits bruits de Ruki rendait fou d’amour le deuxième blond, augmentant son désir, son plaisir, son amour et son envie toujours plus, et plus rapidement.

Il ne résista pas plus longtemps et, retirant sa main et sentant les jambes de Ruki entourer sa taille, il le pénétra à nouveau, sentant cette vague de chaleur qu’il avait déjà ressentie, vague de chaleur qui l’étouffait presque. Ses mouvements finirent par se faire rapide, brusques, voir même violent, agitant leurs corps d’un mouvement, dû aux coups de bassin de Reita et Ruki qui le suivait. C’était bien plus intense que leur première fois ensemble. Le plus grand blond se relâcha en Ruki, qui se cambra, criant un bon coup l’immense vague de plaisir qu’il avait tenté de retenir jusqu’à ce moment-là. Ramenant le corps de Reita contre le sien, il le mordilla à l’épaule et lui griffa le dos de ses ongles, provoquant un gémissement de plaisir plus fort que les autres à son Reita.


Dieu seul sait combien de fois ils firent l’amour cette nuit-là. Mais ce qui était sûr, c’était que le désir qu’ils ressentaient pour l’autre était tellement fort que ça les empêchait de dormir.



Ce fut tard que Ruki se réveilla, mais premier malgré tout. Son regard se posa sur le visage de son amant, qu’il caressa du bout des doigts avec un sourire, puis déposant un léger baiser sur les lèvres de Reita. Il prit son portable pour regarder l’heure, et fronça les sourcils ; un appel manqué et un message dans la boîte vocale. Il appela celle-ci, et en entendant la voix d’Aoi, il se raidit ; encore plus si c’était possible en comprenant ce qu’il disait : « Ne va pas trop loin avec Reita mon cher Ruki… Ton piège pourrait se refermer sur toi sans que tu le vois venir »

Le petit blond ouvrit de grands yeux ronds en jetant un coup d’œil à Reita. Comment avait-il pu ? Il avait pris du plaisir à faire ça avec lui. Il n’aurait pas dû. Par automatisme, il s’imagina pointant un révolver vers lui, mais cette vision lui fut insupportable. En regardant le visage de son chéri endormi, malgré le fait qu’il soit en train de s’engueuler à l’intérieur de lui-même, il ne résista pas à l’envie de l’embrasser. Son piège s’était déjà refermé sur lui… Aoi allait devoir attendre qu’il puisse se défaire de ces sentiments. Pour sûr qu’il allait se faire réprimander… Et au fond, Ruki espérait qu’il ne le ferait pas à sa manière, comme il avait dit qu’il le ferait s’il était trop long.